28/02/2009

un peu de jazz pour fêter ça ?


pour fêter quoi ? ce que vous avez envie de fêter !

dernier CD de Joshua Redman : "Compass" , écoutez ce morceau, par exemple : "un peu fou" (c'est le titre)

27/02/2009

poème avec des mouches & des choux

"titrer" un soi-disant "poeme" : "poeme avec des mouches & des choux"
est-ce vouloir "signifier" quelque chose ?
mais à propos de quoi ? des mouches ? des choux ? de la poésie ?

poème néanmoins avec des mouches& des choux


s’il fallait écrire

le poème d’aujourd’hui

(de quel falloir ne sais

ne saurai jamais

pourquoi

mais « des fois »

il faut )

le poème de ce jour

j’y mettrais des mouches

les premières de l’avant printemps

dans l’angle au soleil

des vieux murs

du « petit »jardin

nulle puanteur cruelle

& pourtant elles bombinaient

diantrement

ces sacrées mouches

(mais ah que diable quand

pommeront-ils

mes choux

d’hiver finissant ? )


Plonk & Replonk





connaissez vous les helvêtes dingues Plonk et Replonk , si ce n'est pas le cas ruez vous sur leur site

Une visiteuse fidèle de Noniouze m'a fait parvenir ces panneaux (suite à la page du carnet de l'écrivain à spirale consacrée à l'issue de secours) , entre autres exemples de la production Plonkesque !

25/02/2009

23/02/2009

keith and ensor


quelqu'un qui cite Keith Richard en dessous d'une toile d'Ensor ne peut être mauvais
donc nouvelle "entrée" dans ma liste des "c'est bien c'est chouette chez ...."

je me suis amusé à bidouiller la dite toile d'Ensor

haute necessité

22/02/2009

un peu de fraicheur utopique dans un monde qui nous fait suer !

MANIFESTE
pour les “produits” de haute nécessité

Ernest BRELEUR
Patrick CHAMOISEAU
Serge DOMI
Gérard DELVER
Edouard GLISSANT
Guillaume PIGEARD DE GURBERT
Olivier PORTECOP
Olivier PULVAR
Jean-Claude WILLIAM
(extraits)


Dès lors, derrière le prosaïque du " pouvoir d'achat " ou du "
panier de la ménagère ", se profile l'essentiel qui nous manque
et qui donne du sens à l'existence, à savoir : le poétique. Toute
vie humaine un peu équilibrée s'articule entre, d'un côté, les
nécessités immédiates du boire-survivre-manger (en clair : le
prosaïque) ; et, de l'autre, l'aspiration à un épanouissement de
soi, là où la nourriture est de dignité, d'honneur, de musique,
de chants, de sports, de danses, de lectures, de philosophie,
de spiritualité, d'amour, de temps libre affecté à l'accomplisse-
ment du grand désir intime (en clair : le poétique). Comme le
propose Edgar Morin, le vivre-pour-vivre, tout comme le vivre-
pour-soi n'ouvrent à aucune plénitude sans le donner-à-vivre à
ce que nous aimons, à ceux que nous aimons, aux impossi-
bles et aux dépassements auxquels nous aspirons.
La " hausse des prix " ou " la vie chère " ne sont pas de petits
diables-ziguidi qui surgissent devant nous en cruauté sponta-
née, ou de la seule cuisse de quelques purs békés. Ce sont
les résultantes d'une dentition de système où règne le dogme
du libéralisme économique. Ce dernier s'est emparé de la pla-
nète, il pèse sur la totalité des peuples, et il préside dans tous
les imaginaires - non à une épuration ethnique, mais bien à
une sorte " d'épuration éthique”
(entendre : désenchantement, désacralisation, désymbolisation,
déconstruction même) de tout le fait humain. Ce système a confiné
nos existences dans des individuations égoïstes qui vous suppriment tout horizon
et vous condamnent à deux misères profondes : être "
consommateur " ou bien être " producteur ".

(….)

Alors, quand le " prosaïque " n'ouvre pas aux élévations du
" poétique ", quand il devient sa propre finalité et se consume
ainsi, nous avons tendance à croire que les aspirations de
notre vie, et son besoin de sens, peuvent se loger dans ces
codes-barres que sont " le pouvoir d'achat " ou " le panier de
la ménagère ". Et pire : nous finissons par penser que la ges-
tion vertueuse des misères les plus intolérables relève d'une
politique humaine ou progressiste. Il est donc urgent d'escor-
ter les " produits de premières nécessités ", d'une autre caté-
gorie de denrées ou de facteurs qui relèveraient résolument
d'une " haute nécessité ".

TEXTE INTEGRAL

20/02/2009

chez Sylvaine


nouveau lien dans mon ma liste de ""c'est bien c'est chouette chez ...."
http://www.sylvainevaucher.com
un univers photo qui me plait beaucoup .

19/02/2009

invitation au voyage







INVITATION AU VOYAGE
Un de mes grands potes part bientôt en voyage en Asie du Sud Est . Il m’envoie le mail ci-dessous . « jungle lao » « tigre » « songtheaws » « l’ancienne piste Hochi Minh » : efficience magique des mots :ils me font « partir » ! mélange d’images de films d’aventures, de pages de romans , de poèmes (ah certains vers ronflants de Leconte de Lisle ! ), de journaux de voyage etc etc
Vrais voyages ? oh que oui ! le monde existe aussi parce qu’on y rajoute des mots !

« ….pendant que j'irai zoner dans la jungle lao (je change de projets tous les jours en ce moment, sauf pour le pays ; j'ai repéré un bled quasi inatteignable (8 H de route sur pistes défoncées dans des "songtheaws" -engins motorisés, genre grosse moto qui tracte une cariole couverte avec deux bancs et qui fait office de transport public) : Ta Hoy, mais liaison tous les 2 jours seulement et plutôt aléatoire. Sur l'ancienne piste Ho Chi Minh bien sûr. des mines en veux-tu en voilà, donc il faut faire gaffe où on met les pieds, mais surtout une bonne dizaine de minorités ethniques, genre avec tabous, entrée du village interdite aux étrangers certains jours, etc. bref du "solide" ! et le must : le royaume des tigres ! Ne pas sortir après le coucher du soleil. Possibilité d'hébergement sur place pas du tout garantie, mais ça métonnerait qu'on laisse un zouave dehors avec les fauves qui se trimballent dans le secteur. Tu penses bien que j'ai très envie d'aller traîner dans ce coin-là si c'est possible de le rejoindre. On verra. »

La panthère noire – Leconte de Lisle

(…)

Le python, du milieu d'un cactus écarlate,
Déroule son écaille, et, curieux témoin,
Par-dessus les buissons dressant sa tête plate,
La regarde passer de loin.

Sous la haute fougère elle glisse en silence,
Parmi les troncs moussus s'enfonce et disparaît.
Les bruits cessent, l'air brûle, et la lumière immense
Endort le ciel et la forêt.

17/02/2009

I'm gonna fishin' (même pas ! je bossais)

jour de pluie en continu
pas que des extraits
la version intégrale redux
en VO bien évidemment
on est puriste ou on ne l’est pas

« ça n’a pas arrêté de flotter »
dixit ma wife en revenant « du dehors »

ouaip elle dit juste ce qu’il faut dire :
« ça n’a pas arrêté de flotter »

mais me dis ça aussi
« sans flotteur tu ne peux pas savoir
si t’as ou pas
une touche »
(tout le monde n’est pas apte
à pêcher à la mouche )

« touche » ou pas ?
the answer is blowin in the wind
parce qu’en plus voire de surcroit
il vente

sale temps pour les pécheurs
se frappant la coulpe

« nobody’s fault but mine »

15/02/2009

hadrien et sa vache

http://www.dailymotion.com/video/x6vm2n_hadrien-et-sa-vache-camomille-font_news



Cet Hadrien , hasard de la Zexistence , je l'ai eu comme élève en 6eme puis en 3eme . Et je viens de finir une "séquence" (les gensses de la grande boutiK éduK nat comprendront) sur le romantisme (en 2de cette fois ci) . En "conclusion" je leur ai proposé de réfléchir à ça :

DISSERTATION : le romantisme est-il à vos yeux un mouvement littéraire daté et périmé ou bien vous semble-t-il que les grands thèmes qui ont été les siens au XIX eme siecle restent encore très actuels et peuvent toucher un adolescent du XXI eme siecle ?

et je vais donner à lire ça :


Hadrien avec sa vache Camomille
A 17 ans, il va sillonner les routes de France avec sa vache Camomille !
Le 1er août, Hadrien, 17 ans, quitte son village de Valanjou (Maine-et-Loire) avec sa vache Camomille, une charolaise de 18 mois, pour parcourir à pied près de 1.200 km, un périple de quatre mois destiné à étudier les plantes au bord des chemins.
Le jeune homme a choisi sa compagne de route en septembre parmi les vaches du troupeau de ses parents, agriculteurs bio en Anjou. Depuis, il la dresse. "Je la mets en confiance surtout et lui montre que l'Homme est gentil", témoigne-t-il. Il a "fallu l'habituer à marcher en longe et lui faire accepter de porter des provisions sur le dos".
Mais Camomille "a son caractère" et Hadrien devra composer. Il a ainsi prévu de ne pas marcher plus de 20 km par jour et de s'arrêter au moins un jour par semaine.
"Ce qui est sympa dans le voyage, c'est que nous partons à deux", ajoute le jeune homme, pour qui la présence de la vache "va faciliter le contact avec les gens"
Hadrien s'arrêtera chez des agriculteurs bio que connaissent ses parents ou avec lesquels il a pris contact par internet. Mais il dormira surtout sous la tente ou chez l'habitant, selon les rencontres qu'il fera sur la route, car il "préfère l'aventure".
Le jeune bachelier (section S), qui s'est donné une année pour réfléchir à son avenir, "s'intéresse beaucoup aux vieux métiers". Il va ainsi rendre visite à des artisans "pour découvrir, voir autre chose" et en faire son "métier si ça (lui) plaît". Une halte de quelques jours est prévue chez un forgeron au château du Clos-Lucé à Amboise, puis chez un boulanger bio à Dénézé-sous-Doué.
Hadrien, qui "recherche d'autres modes de vie", passera enfin quelques jours près de Villeneuve-sur-Lot, chez un philosophe "qui a choisi de vivre en dehors de la société".
Comme ce dernier, le jeune voyageur a décidé de se nourrir de plantes, celles qu'il cueillera sur le bord de sa route. "Cela fait trois ans que j'en mange, je commence à bien les connaître", affirme Hadrien, qui a donné le nom de Camomille à sa vache en référence à l'emblème de Chemillé, la ville la plus proche de son domicile, "capitale française des plantes médicinales".
Le jeune homme, qui a obtenu deux bourses pour son voyage, va réaliser un "compte-rendu sur les noms vernaculaires des plantes" et ce qu'ils nous apprennent sur leurs vertus et leurs utilités.
En entreprenant ce voyage, Hadrien n'échappe pas aux références au célèbre film d'Henri Verneuil, "La vache et le prisonnier", avec le duo légendaire Fernandel/Marguerite. Mais, avoue-t-il, "je ne l'ai pas vu". AFP



et ça aussi :

INTO THE WILD Réalisé par Sean Penn 2008

Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.


J'aimerais bien pouvoir contacter Hadrien , pour lui demander s'il se sent "romantique" .
J'espère qu'il me répondrait que oui .

lire relire etc ...





Watch the river flow,
Watchin' the river flow,
Watchin' the river flow,
But I'll sit down on this bank of sand
And watch the river flow.

Bob D.

14/02/2009

HK fait son savant !


Il ne faut pas laisser la Science aux scientifiques
Ni la poésie aux poètes !

nouvel opuscule d'HK à l'adresse habituelle

http://fr.calameo.com/accounts/23214

13/02/2009

affaire de langue(s)

mayday! mayday !


VIENT DE PARAITRE !
SORTIE MONDIALE !
PREMIERE PRESSION A CHAUD !
GARANTI PLEIN D'OGM !
PAS VU A LA TELE !

Une nouvelle plaquette d'Hozan Kebo
à l'adresse : http://fr.calameo.com/accounts/23214

11/02/2009

je ne sais pas vous mais moi ...

je ne sais pas vous mais moi je reçois des courriels incendiaires
raaaaah : ö sweet dear Alexandra ! yeeeeees i want you !

elle me dit (texto je le jure)

ETANCHEZ VOTRE SOIF DE CULTURE R...


(note : R... c'est le prénom qu'Alexandra a retenu , z'avez qu'à penser que c'est Rhododenron ! )

dans les testicules d'un vieux chien mourant

09/02/2009

avis de tempête & de parution !


NEW ! NOUVEAU ! VIENT DE PARAITRE !
un nouvel opuscule du petit nippon débridé qui déride !

(ah fuckin slogan !)

http://fr.calameo.com/accounts/23214

Soyez partageux ! faites don de ce lien autour de vous , tout particulièrement à vos amis que la Krise déprime !

Eliiiiiiiise ! c'est la Kriiiiiiiiiiiizzzzze !

07/02/2009

plus fort que le Vendée Globe

"RESSAC SUR VALET" le roman "in progress" sur le blog de Rozette : notre héros remonte l'Orénoque (momentanément) (et est-ce l'Orénoque ?)

the goddess


news à la radio : "citroen relance la DS"
Connaissez vous ce film étonnant "The goddess of 1967" (site officiel)
J'ai écrit autrefois un texte suscité par ce film :





THE GODDESS OF 1967

1er pas (rôle) de la « danse » (verbale) (PS d’un mail à M Js)

Les deux silhouettes ci-dessous - que j'ai assez "retouchées", - dansent dans un vieux dancing délabré au coeur du bush australien : elle est aveugle, il lui apprend à danser, elle veut retrouver son père pour se venger d'horreurs passés, lui, du Japon, n'était venu en Australie que pour acheter une DS 1967 : bref , eux non plus ne savent pas vraiment où ils en sont, ni pourquoi, ni où cela les mène ; mais ils ont la force infinie d'être fort jeunes, donc ils "y" vont droit devant.


2eme pas (mail de M J)

« danser à l'aveuglette, c'est très beau.
En savez-vous un peu plus sur cette histoire ? Si vous le permettez, ou si vous voulez bien en dire deux mots supplémentaires, je l'enverrai bien comme "parole de danse" à la Compagnie Hallet-Eghayan qui intervient sur le quartier de la Duchère et publie régulièrement sa "lettre" trimestrielle qui a pour titre "Echappées belles".


3eme pas

Envie de faire danser encore plus la photo dansante
La desaxer encore un peu plus
Et préciser que la jeune australienne dansante est non seulement très aveugle mais aussi très très rousse (et très perturbée par les horreurs anciennes)
Note : dans ce vieux dancing où le japonais (amateur de reptiles, en plus de sa fixation étrange sur la Goddess 67) lui apprend ce que c’est « danser », la mère de la jeune rousse aveugle perturbée dansait véhémentement (et a abandonné le père pour un danseur d’occasion)
Note 2 : le père était un très sale bonhomme


Contre-danse

Je n’ai jamais dansé
Mais je comprends très bien l’attachement du jeune nippon pour les DS : j’ai une AX diesel « vert des isles » de 12 ans : je l’aime très fort
le père de la jeune rousse aveugle finit mal (au fond d’une mine ) (au « fin » fond du bush australien) (c’est là qu’il vit) (elle ne le tue pas ) (en avait pourtant forte envie) (mon père est mort tout récemment : lui était un danseur de première bourre)

dernière image : ils sont dans la Goddess 67, ils s’en vont, ailleurs, il conduit, il ferme les yeux pour voir ce qu’elle voit, ils rient, c’est une belle fin
la DS rose de 67 danse saprément sur la route

beaucoup de poussière rouge virevolte
comme la robe d’une danseuse flamenco


’ECHAPPE BELLE

Il existe une revue de poésie intitulé « l’échappée belle »
Le numero 13 avait pour thème imposé : « du bout des doigts »

J’y ai publié un texte : « DEHORS » : c’est ma seule manière de « danser »

C’est une « parole de danse »
Une sorte de vire volte hésitante (oh la ! dame ! j’sais pas valser moi !) (vieux père oui , très bien) (moi, j’hésite, un pas en avant et deux en arrière, puis trois quatre, vers l’issue de secours ) (toujours fermée) (et alors, forcément, on se brule tous les ailes dans ces incendies de dancing du samedi soir) (cette chanson de paolo conte : « dancing » )


Non décidément
J’ai beau dire et faire et contredire et contrefaire

Je ne sais vraiment pas ça :

« danser »

« vous chantiez ? j’en suis fort aise …. »

premières rencontres


Suite de la publication des zoeuvres incomplètes et desintégrales d'Hozan Kebo
Sous le titre "Allow me to introduce" on trouvera le récit des trois premières rencontres d'Hozan avec son adaptateur en 22 volts français . (d'autres premières rencontres suivront : ils se sont souvent rencontrés une première fois)
Prochains livrets à paraitre :
"Grues , bisons & autres rapaces"
"mayday! mayday!"
"le Tao d'Elvis the King"
LE LIEN vers tous ces chefs d'oeuvre trop méconnus est placé désormais en haut du blog