14/10/2009

Féroés again (et merde au foot!)




des poétes des iles Feroé , mon grand poteau belge Rick the Hunter, truffe au vent du Web , m'en a trouvé traces (allez mon Rick on cherche on cherche ! )

Ecrivains des Iles Féroé

Régis BOYER : Un voyage aux Féroé
WILLIAM HEINESEN : Le couteau
Hanus KAMBAN : A l’abri de tes ailes
Poèmes de J.H.O. DJURHUUS, Hans A. DJURHUUS, Rikard LONG, William HEINESEN, Christian MATRAS, Hedin BRU, Karsten HØYDAL, Regin DAHL, T. N. DJURHUUS, Gudrid HELMSDAL, Liggjas i BØ, Steinbjørn B. JACOBSEN, Odin ODN, Arnbjørn DANIELSEN, Roi PATURSSON, Alexandur KRISTIANSEN

(numero 887 d’avril 2003 de la revue EUROPE)


et en suivant quelques autres pistes j'ai dégotté un groupe de ziquos de ces iles qui sont assez étonnant : ORKA
allez sur leur "space" : videos et chansons qui méritent le détour



pour vous allécher cet article de presse :

Orka, des MacGyver des îles Féroé qui font du rock à la ferme

Une batterie faite de bidons rouillés, un piquet de clôture comme contrebasse, un orgue dont les tuyaux sont des bouteilles de soda usagées... Orka, un groupe des îles Féroé dont le premier album sortira lundi, fabrique ses instruments avec du matériel récupéré dans une ferme.

"L'idée, c'était d'utiliser uniquement des choses qui se trouvaient dans la ferme de mon père pour construire des instruments et faire de la musique", a expliqué à l'AFP la tête pensante d'Orka, Jens Thomsen, lors du passage du groupe aux Trans Musicales de Rennes en décembre.

Les Féroïens y ont présenté un spectacle créé pour les Trans en collaboration avec un autre amoureux de sons inhabituels, le Français Yann Tiersen.

Ce spectacle salué par la critique a attiré l'attention sur Orka avant la sortie de l'album "Livandi Oyda" (Ici d'Ailleurs/Differ-Ant), enregistré dans la grange de la ferme Thomsen.

Jeune ingénieur du son de formation, Thomsen a eu l'idée de construire des instruments en matériaux de récupération dans le cadre d'un projet d'école. "A la base, c'était juste une expérience et puis ça a grossi pour aboutir à un album", se souvient-il.

Il a conçu tous les instruments de son groupe de doux dingues. Ce drôle de bric-à-brac industriel et poétique n'a rien à envier au "Gaffophone", la harpe géante bricolée par le héros de BD Gaston Lagaffe.

Thomsen joue d'une contrebasse faite avec un piquet d'enclos à moutons. Le chanteur, Kari Sverrisson, s'escrime sur une harpe artisanale -un manche et des cordes fixés sur un bidon de pétrole rouillé- dont le son évoque celui d'un luth japonais.

D'autres tonneaux métalliques servent de fûts à la batterie, avec une poubelle en plastique en guise de grosse caisse.

L'orgue du groupe est encore plus spécial: il a été construit à partir d'une machine à embouteiller le lait et produit des sons de flûte de Pan grâce à un système qui envoie de l'air comprimé dans des bouteilles de soda.

Si la démarche est originale à l'extrême, elle n'est ni gratuite ni anecdotique. La musique d'Orka est noire et mue par une énergie primitive, percussions martiales, sonorités brutes et industrielles. Mais elle n'est pas absconse pour autant.

"Il y a de vraies chansons, de vraies mélodies, ce n'est pas que de l'expérimentation et c'est ça qui est intéressant", juge Yann Tiersen, qui aimerait poursuivre sa collaboration avec Orka à l'avenir.

Les chansons de ce quintette, également composé de Bogi a Lakjuni, Magni Hojgaard et Jogvan Andreas a Brunni, sont interprétées en féroïen, une variante du norvégien ancien. Ces mélopées sont ancrées dans la tradition des poètes et conteurs nordiques.

"Livandi Oyda" participe d'une curiosité nouvelle pour les musiques des îles Féroé ("îles aux moutons"), archipel de 48.000 âmes situé entre l'Ecosse, l'Islande et la Norvège et province autonome du Danemark.


et j'ai aussi été voir du côté des peintres , le plus célèbre est


un cosmos qui contient toute

Ingálvur av Reyni

Ingálvur av Reyni (né en 1920 à Tórshavn) s’est rebellé contre l’élément épique dans l’art de ses prédécesseurs et avec son expressionnisme, il a conduit l’art de la peinture vers de nouvelles voies. Une expression clairement coloriste et française se manifeste dans son art qui trouve ses racines chez Cézanne et Matisse.

Les paysages féroïens ont toujours provoqué le sens visuel des peintres ; ils occupent également une place prédominante dans l’art de Reyni. Mais chez lui, la nature est perçue de l’intérieur comme structures, résonances


s les possibilités d’un travail avec des formes, des mouvements, des tons clairs et des rythmes. L’expression de la nature devient la base d’idées pour un langage de plus en plus abstrait.

ET LA LANGUE ? la langue qu'ils parlent les merveilleux zhabitants des Féroés (vivent eux et merde aux "bleus"

2 Données démolinguistiques

En 2006, la population des îles Féroé était estimée à plus de 47 000 habitants, dont 16 000 dans la capitale, Tórshavn, soit 34 %. Selon les études du gouvernement territorial, 91,7 % seraient nés dans l'archipel, 5,8 % au Danemark et 0,3 % au Groenland. Les Islandais constituent le plus important groupe d'étrangers avec 0,4 % de la population; ils sont suivis par des Norvégiens et des Polonais, avec 0,2 % chacun. Au final, on compterait près de 80 nationalités différentes dans l'archipel, mais les Féroïens (appelés aussi Féringiens) de souche forment encore la grande majorité.


Ceux-ci parlent une langue d’origine scandinave, le féroïen (Føroyskt), une langue germanique de type nordique (scandinave) qu’ils sont les seuls à parler dans le monde et qui demeure assez proche à la fois de l’islandais d'aujourd'hui et de l’ancien norvégien (vieux-norrois). Il est difficile de préciser exactement combien de locuteurs dans le monde parle la langue féroïenne; peut-être 45 400 selon Ethnologue, mais probablement plus de 60 000 dans les faits. C'est qu'il faut tenir compte que beaucoup de Féringiens vivent au Danemark (entre 12 000 et 25 000) et que des Danois sont installés aux Féroé et n'utilisent que le danois comme langue parlée à la maison.

Soulignons que le féroïen est fragmenté en six variétés dialectales, en partant du nord-est au sud (voir la carte à gauche): Bordoy, Esturoy, Vágar, Tórshavn, Sandoy et Suduroy. Cependant, on distingue généralement les dialectes des fjords du Nord et les dialectes des fjords du Sud. Ces variétés sont toutes aisément intelligibles entre elles. La concentration plus importante de la population autour de Tórshavn a eu pour effet d'assurer à cette variété du Centre une prépondérance par rapport aux autres variétés de l'archipel. La concentration des écoles et des médias dans cette région a également contribué à la consolidation de cette variété qui est devenue la norme pour la prononciation correcte du féroïen. Plus de 80 % de la population peut s'exprimer dans le dialecte de Tórshavn.

En raison du caractère insulaire des habitants, le féroïen, d’après certains linguistes, a tendance à conserver les archaïsmes tant phonétiques que lexicaux; il faut dire que les fonctionnaires dont la responsabilité est de surveiller le féroïen, aujourd'hui le Conseil de la langue féroïenne, se sont toujours efforcés de conjurer les «danicismes» (mots du danois).

La langue féroïenne se caractérise notamment par un accent tonique portant sur la première syllabe des mots. Il existe certaines exceptions pour les mots commençant par un préfixe et les mots étrangers, ces derniers étant souvent accentués sur une syllabe postérieure. Par exemple, dans les mots studentur («étudiant»), banan («banane») ou motorur («moteur»), l'accent porte sur la seconde syllabe. Au point de vue grammatical, le féroïen possède trois genre (masculin, féminin et neutre) et quatre cas (ou déclinaisons: nominatif, accusatif, datif et génitif), tant au singulier qu'au pluriel. Ainsi, un nom peut avoir théoriquement huit formes différentes par genre. En voici un exemple avec les mots armur («bras») et kambur («crête») au singulier et au pluriel:
Singulier
Nominatif armur kambur
Accusatif arm kamb
Datif armi kambi
Génitif arms kambs

Pluriel
Nominatif armar kambar
Accusatif armar kambar
Datif ørmum kombum
Génitif arma kamba

Le féroïen une langue demeurée proche de l'islandais, mais il doit de nombreux emprunts au danois, au bas-allemand et, depuis quelques décennies, à l'anglais. La partie la plus importante du lexique provient de la langue nordique commune du vieux-norrois. Le féroïen utilise l'alphabet latin pour transcrire la langue écrire, avec un certain nombre de lettres particulières telles que ð, ø, sk.

Bien que l’intercompréhension entre les langues scandinaves telles que le danois, le suédois et le norvégien s'avère relativement aisée, elle est, par contre, très difficile avec le féroïen (autant que le portugais peut l'être pour un francophone), sauf pour les Féroïens eux-mêmes, car ils connaissent tous le danois, la seconde langue officielle.

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