14/02/2010

LE BLOG DU POD

tous les numeros du poézine LE POD sont disponibles au fur et à mesure de parution sur
le blog
du POD

09/12/2009


dépôts de bricos
(si on "ouvre la fenêtre")

13/11/2009

en echo

en echo aux commentaires du "faire part" précédent : en attendant de répondre à la question "pourquoi ne plus bloguer?" je continue (ça dure depuis longtemps !) d'ouvrir fenêtre sur "lieux-dits" (en version "blog" : lieux dits bis)

portez vous bien , attention à l'abominable grippe du pourciau, mettez une petite laine , buvez frais et dru ! see you later crocodiles & colibris !

10/11/2009

no more blog for me

cessation provisoirementdéfinitive (et vice versa) d'activité bloguique

B&B&B






Pourquoi suis-je persuadé que Baudelaire aurait été fan de Beth ?
et que ça fait du bien (de temps en temps) de se mettre un bon gros truc bien noisy dans les oreilles (façon d'oublier tous les sons hi-fi de la cambrousse ?) (lire sur ce sujet le billet de Frasby 30 10 2009)

et pour "compléter" le tout , ce poème de Brautigan

L'hôtel américain

Baudelaire était assis
sous un porche avec un poivrot
des bas-fonds de San Francisco.
Le poivrot était âgé
d'un million d'années et se souvenait
des dinosaures.
Baudelaire et le poivrot
buvaient du Muscatel Peri.
"Il faut toujours être ivre"
disait Baudelaire.
"Je vis à l'Hotel Américain"
disait le poivrot . "Et je peux
me rapeller des dinosaures"
"Enivrez vous sans cesse"
disait Baudelaire.

(in "il pleut en amour" editions L'Incertain )

"YeeeeEeeesss ! " hurle Beth Dilto



06/11/2009

E.T. / Patti / Moon



because the night ? non !
mais à cause (ou grace à ?) une "faraway moon"
me suis soudain souvenu d'un "air" : "so far away from home"
vague souvenir
d'une voix plaisante
tapetapetape sur le clavier nouveau de tous les souvenirs enfouis
ah ouaip il s'appelait Steve Forbert

so faraway from home ? E.T. rentrer maison ?


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05/11/2009

AL ZIMMER



Un autre texte d'Al Zimmer (adaptation approximative en français langage)
(autres textes précédemment publiés ICI et


aujourd’hui ..ou peut-être hier … j’ai écrit un poème … pas celui-ci … un autre
ça devait être hier … je l’ai écrit … aujourd’hui j’ai beaucoup travaillé … je n’ai donc pas écrit un poème … puisque je ne travaille pas mes poèmes … mais n’est ce pas une impression ? … celle d’avoir travaillé … la fatigue qu’on a certains soirs est-elle la preuve nécessaire et suffisante d’un travail accompli ? … et suis-je réellement fatigué ? … la vraie fatigue c’est comme la vraie poésie c’est flou … la lente coulée des heures d’un jour dans la caravane de ces chiennes de journées après les journées ça suffit il pour aboyer un poème ? … encore une fausse piste … mieux vaut se mettre « after hours » de Mal Waldron & Jeanne Lee sur la sono … le premier morceau c’est
« Caravan » … et japper de rire .. jaune … un vent (le mot "vent" ) se lève dans ton désert (le mot "désert") … un vent jaune … du sable te crisse sous les dents …



note du traducteur en français des textes d'Al Zimmer :
alors que je peinais assez sur la traduction approximative du texte ci dessus (en écoutant Jeanne Lee & Mal Waldron pour être dans "l'ambiance") j'ai reçu un mail d'une plus que grande amye qui contenait un citation de Walter Benjamin :

"Ne cesse jamais d'écrire parce que tu n'as plus d'idée. C'est un
commandement dicté par l'honneur littéraire de ne s'interrompre que
lorsqu'il faut respecter une échéance, manger par exemple."

ça m'a soulagé , cette citation (l'amye grande revenait d'ailleurs , en train , de Paris où elle venait de voir l'expo ...Soulages) et , de surcroit c'est juste l'heure de manger et il y a une excellentissime blanquette à l'ancienne (mais maison) (mais la maison est ancienne itou) de veau ! tout ça me rassure inexplicablement ("meugle meugle baby meugle ?")

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04/11/2009

DU POIL AUX GENOUX




« Aujourd'hui, on cherche partout à répandre le savoir ; qui sait si, dans quelques siècles, il n'y aura pas des universités pour rétablir l'ancienne ignorance ? »

Citation de Georg Christoph Lichtenberg (1742 - 1799)

Si vous étiez abonné à une revuette délicieuse qui a (doux) nom de « Du Poil Aux Genoux » (DPAG pour les intimes) vous auriez lu dans la dernière livraison (un feuillet A4 plié en deux ) une drolatique présentation de Lichtenberg par un écrivain que j’adore : Jean Pierre Georges , auteur notamment d’un recueil fameux « Je m’ennuie sur terre » (paru aux éditions du Dé Bleu – feues les éditions du Dé Bleu devrais-je écrire)

"Le peuplier est comme l'alexandrin une des formes classiques de l'ennui"

question : qui a écrit cette phrase (qu’on trouve itou dans le DPAG) ?

Le premier/la première qui trouvera aura droit , au choix :

1 : à une vaste bise barbue

2 : à un verre de Macon que je boirai à sa santé

3 : à l’adresse à laquelle on peut s’abonner gratuitement à DPAG !


ah quels beaux chtiots mimis !

Sur le site d'ARTE carte interactive du monde qui permet de découvrir 20 videos de chtiots mimis dessinant leurs autoportraits sur la "vitre" de Gilles Porte : quand la video apparait appuyez sur LIRE , elle ne s'ouvre pas automatiquement .

31/10/2009

enfants du monde





cliquez pour agrandir

Bientot "près de chez vous" l'expo de photos géantes de Gilles Porte (voir carte) : "portraits autoportraits"
et bientôt aussi des séries de petits films on the TV :sur ARTE TV5 et sur GULLI
en attendant courez en librairie pour acheter le livre
et allez sur le blog-carnet de voyage-tournage de Gilles et Sam : dernières étapes Cuba et la Turquie
ci dessous lien vers une maquette video
http://www.wat.tv/video/ibrahim-1lctp_1jzm2_.html

29/10/2009

sutra de l'arbre



sutra de l’arbre

1
arbre
arbre
arbre
arbre
arbre …
en vrai
est que l’on sait de quoi on parle
quand on dit « arbre » ?

2

à vrai dire l’arbre
revèle subtilement
la maladresse insigne
de nos langages

de l’arbre
nous parlons en langue de bois

ce qui n’est pas sans prêter à sourire

3

en temps de manque
l’arbre sait se dépouiller
mieux encore
c’est en automne
au moment de sa plus évidente splendeur
qu’il délaisse
et avec quel dédain
ce qui fait précisément cette splendeur
qu’il abandonne
qu’il lâche prise
se met à nu

4

et d’abord
où commence
et où finit
l’arbre ?

au centre de la terre ?
au milieu du ciel ?

5

ni la feuille
ni la branche
ni le tronc
ni le réseau tortueux des racines
ni le bourgeon
ni le gland
ni la buche
ni la cendre
ne sont l’arbre

et même
l’arbre
est au-delà
de qu’ils forment ensemble
et que nous nommons « arbre »

6

souvent la forêt
nous cache l’arbre
l’arbre est bien plus important
que la forêt
rasons la forêt
il restera encore l’arbre
l’arbre résiste
bien mieux
que la forêt

7

dans les légendes
nombreux sont les exemples
d’hommes
devenus arbres

et il s’agit toujours
d’une récompense

cela doit être dit

8

parmi les arbres
certains
sont plus « arbres »
que les autres
ce n’est ni une question de taille
ou d’essence
ou de stères
mais de « port »

arbres accomplis


(texte retrouvé récemment : voir sur lieux-dits ce que ces "retrouvailles" m'ont inspiré)

28/10/2009

cabotinage



Ces temps ci le soleil se couche dithyrambiquement ! il fait son cacou vespéral ! se la pète un max !
Aujourd’hui il s’est surpassé ce con ! et vas-y que je fais mon paon !
Fera moins le faraud dans la grisaille prochaine de novembre , ira se pieuter en loucedé , tout honteux d’avoir être été aussi piètre tout le jour durant .
Mais bon , soyons pas méchant avec ce vieux cabotin : à la bonne tienne old sun !