La lecture d'un texte posté récemment a inspiré à une blogueuse amie la notion de "patalyrisme" , elle en développe les principes dans son dernier billet titré "patalyrisme et antipathos"
on peut y lire notamment cette phrase que j'apprécie beaucoup :
" le patalyrisme asticote les épanchements des sanglots longs des violons à coups de dérision aiguë."
"Asticoter les épanchements" me semble en effet un impératif catégorique , surtout les "épanchements poétiques" de tous poils & plumes & plumages (souvent plumes de paons qui font la roue)
faiseur avec des mots faute de pouvoir faire sans
I
KIÉKRI parfois ne sait pas - plus
KOI écrire ou ne pas Zé
crire à grands ou petits crires jouissifs ou desespérés
Alors il lance de véhéments youououh ouh d’espoir
rintintinesque
KORRECTION immédiate :
La question n’est pas Là
Mais autre part
Laquelle part est masquée
D’un « loup »
Noir comme il se doit
Et KIÉKRI s’en mord
Les doigts
Gourds (qu’il les a les doigts)
De n’avoir pas anticipé
(il a du mal KIÉKRI avec
Les korrections
Et ses doigts
Gourds)
« j’me gourre toujours »
Qu’il dit KIÉKRI
« Et ne sais pas
Me korriger »
« tu l’auras tu l’auras tu l’auras
Ta KORRECTION »
Elles disent les voix
(avec une je ne sais KOI de sadisme)
(mais jovial)
RINTINTIN reste sur son KANTASOI
C'est-à-dire dans sa niche
(autrement dit : bibliotheques mediatheques cinematheques
En bois
Si ce n’est précieux
Du moins
KOSTO)
(faut l’être pour soutenir le poids
Des mots et des Zimages ) (ça pèse des tonnes obèses)
II
Le meilleur pote de KIÉKRI c’est KIALU
KOPAINS comme KOCHONS
qu’ils sont ces deux là
genre Rusty et Rintintin
mais sans ambiguité
pas KOBOW façon Brokeback Moutain plutôt PECOS BILL)
(« il n’y avait aucune ambiguité
Dans la relation de Rusty et de Rintintin »
confirment véhémentement KIÉKRI & KIALU
en ajoutant :
« Ni dans la relation entre
Don Quijotte et Sancho
Buck Danny et SonnyTumbler
Bob Morane et Bill Ballantine »
« Achille et Patrocle OK
C’est un peu plus limite »
précisent ils parce qu’ils ont des Lettres (toutes : de A à Z )
« ni dans la relation entre Zorro et le sergent Garcia »
ajoutent ils
in extremis
III
« je ne veux plus écrire « haut et hurlevente KIÉKRI
sur ses landes désertes
(il appelle comme ça son ici & maintenant
Façon de se la jouer
Beau & ténébreux &
Veuf & inconsolé et tout le tralala usuel
En vrai : une piètre campagne quelque part nulle part
Comme on en trouve partout
ne jamais le croire sur parole
et encore moins sur silence
il ment
comme un arracheur
de mots à la page blanche
(qu’ il arrache sans anesthésie
Le bougre)
(ça lui fait vachement mal
Il serre les dents façon KOBOW cf précédemment)
IV
Souvent KIÉKRI s’avoue
Vaincu
Et il vacille comme boxeur « sonné »
« KLOCHE t’es qu’une KLOCHE »
Il se dit piètre penaud
Plus cap de servir de battant
Pas pire Kloche que Kloche molle
pendue
à sa corde
Silence angoissant
KIÉKRI tire une longue langue bleue
« ça m’sert au KOU »
Faux râle de faux agonisant
C’est toujours simple jeu
d’EKRITURE
V
KIÉKRI parfois verdit de jalousie d’ekriture
Tiens
Par exemple
Quand il écoute
« San Quentin » de Johny Cash
Et qu’il entend les hourras des prisonniers
« san quentin I hate every nch of you »
Envie brutale d’évasion
Meme s’il fallait creuser un tunnel
A la petite Kuillère [1]
(ne me dites pas que vous vous sentez
si libres que ça )
mais KOMMENT dire ça
(la petite Kuillère les hourras des prisonniers la voix de Johny Cash sa guitare and so on)
Dans un poème-tunnel-d’évasion
« shut up and sit down » chante aussi J.C. (« the strakville city jail » )
VI
“on écrit toujours KONTRE”
Hurle KIÉKRI
« on lit toujours AVEK »
Retorque KIALU
Ils se regardent dans le blanc pas si blanc que ça
De leurs yeux
Et invariablement se marrent
Et KONKLUENT
« à la tienne ! »
(sur la table devant eux
Des pages noircies
Et du vin )
(ils s’accordent sur ça : « ça ne mange pas de pain » )
(Respectueux – sans hésitation aucune –
des vrais moissonneurs
Et autres vrais Batteurs)
VII
« on dirait des sales blattes »
« plutôt des cafards »
« des blattes je te dis »
« ou bien des mille pattes »
« ou des scolopendres »
« ouais ! c’est ça c’est ça ! des scolopendres ! »
Captation « sur le vif »d’un dialogue
entre KIÉKRI et KIALU
sur « la question » des mots
Nota : à la fin ce qu’on entend
« pendre »
4 commentaires:
Hou là. Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, là, aux aventures de Yakari, le petit indien à la plume (lecture du fiston en ce moment). C'est ici sa version "parlemente et haut et hurlevente", c'est ça ?
Sinon, j'aime beaucoup le pluriel : un antipathos, des antipasti.
Mais sans trop de vinaigre. J'aime pas le vinaigre. :))
Excellent ! avec un faible pour "je ne veux plus écrire « haut et hurlevente KIÉKRI sur ses landes désertes"
Mama mia ! Ke c'est lonk !
je résume vos commentaires:
hou là
excellent
mama mia !
ah que ça me plait !
(tu vois Rick que je peux faire court ! et la prochaine fois ça sera tezigue que je pendrai "haut&court" ! et n'espère pas que je raccourcisse ton agonie ! t'auras beau gémir "raaaah please ! une chimay bleue pour mon royaume" que dalle ! t'auras droit qu'à une cuillère d'eau vinaigrée ! non mais oh !
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