27/05/2009

J'AGRASSE (coup de fatigue ?)

LA POESIE EST UNE ESCROQUERIE VIVE LA PROSE (approximative)
(pilote de notre série inédite et pour – mauvaise- cause)

J’agrasse . Mais tant qu’à faire : trop . Ou carrément . Rondement plutôt . Affaire d’âge ? de ventripotence ? ai tête qui ventripote assez . Je concède ça . Agrasser donc mais non sans fondements . Les fondamentaux de mon économie sont solides . Mes substrats . Gras oui ça dame on peut l’avancer . Gras double substratiquement . Sans fard . Sans faux semblant ni faucille pendante ni quelque- conque marteau avec ou sans maître queue ou d’armes . Blanches ou noires selon notre bon vouloir de passage . C’est quand même fort c’t’histoire . Rires gras . Vous êtes mauvais public . Vous moi et les autres itou : gras rieurs jaunes . On dit : « on m’l’a fait pas à moi » ou « à d’autres » . Y a tout bonnement pas d’autres que vous autres et moi et nous . Qui tous mêmement agrassons à tout va . Faute de Dieu . Ou dieux . Ou même seulement deux . Choix . Branches d’une autre croix. Qu’on n’a pas hein les gars ? ni croix ni choix . Viva la mierda & arriba los manos & my name is alias & qui moi même âme qui vive &tzerat (quittant fievreusement tous les bateaux où on les mène) . Est-ce , agrasser , veux je dire , vous suivez , le guide , la main courante, les signes de ma piste , tomber dans la prose ? Crainte ai et diable aux trousses de mes écolières poesies . La prose ça vous pose tout de même homme en vlang vlang masse de mots d’homme. De vrai de vrai d’homme . Avec des poils .& des voiles . Des marins quoi. Pas malins malins mais âpres . Âpres diables détroussant les mers comme jupons de vierges salines . Achabs quoi . Faut il donc tout vous pointer du doigt aux ongles si sales qu’un poète belge s’est pendu . Et son gibet sert d’amer à tous les caboteurs de petits larges et de court cours . Moi quoi & vous itou . Vos gueules ! mouettes de trop grande jacasse . Au pied ! Couchées ! bitumées ! goudronnées ! roulez roulez jeunes oies ! vous & moi & tse tse & rat . J’ai sommeil assez de tout ça . J’agrasse oh j’agrasse contre vents et mariés contre sangs et dents cariées contre chefs de rangs et reprises d’envolées contre mauvais traitements et il n’y a plus d’vrais étés contre c’est bientôt l’printemps et jésus s’est mis à baver contre forts des halliers et marcassins guillerets Je joke pour point trop ou pas assez pleurer . « chouigner » qu’on disait . « Eh ! le con y chouigne ». J’agrasse pour chouigner à toute mon aise . En gros . Pas de détail ! On fait pas dans les détails dans le « particulier » alors casse toi tu veux . Here c’est pas ta place . T’es de trop . T’es trop p’tiot . Agrasse man et reviens nous voir . Bye mon neveu . Dis bonjour à ma tante . Décampe eh ! mineur sans fond . C’est trop , hein ? c’est que du trop de trop de trop . Allez vous faire tropper chez les rethoriqueurs mes gars ! J’agrasserai sans vous et sans feux ni foie de veaux sous leurs mères – vous – et sans mers quelconques pour y tendre mes voiles . M’en fous j’ai toujours eu le mal à mes amers . Et n’aime pas degobiller à toute âme va par dessus vos bords préétablis . Je ne renvoie pas moi ! Ni vos ascenseurs ni vos vagues de vos âmes que vous n’avez pas plus que moi . Pleutres & piètres sur vos radeaux de méduses cablées & connectées & satellisées direct from new Hell sans quelcon-que angels . Pfuit pfuit pfuit ! cassez vous en petits miroirs à vos alouettes sans ailes . IL FAUT AGRASSER . FAUT-IL ? YA !yes ! ÎO man ! sûr de chez sûr ! Allez va je ne vous hais point et mains liés aux poteaux de nos.vos jours sans couleurs . (à s’en suivre ) (pour un prochain épisode où notre héros se prendra pour une baleine) (ah les corsets usuels) (à vous de dresser la liste)

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