09/12/2009
13/11/2009
en echo
portez vous bien , attention à l'abominable grippe du pourciau, mettez une petite laine , buvez frais et dru ! see you later crocodiles & colibris !
10/11/2009
B&B&B
Pourquoi suis-je persuadé que Baudelaire aurait été fan de Beth ?
et que ça fait du bien (de temps en temps) de se mettre un bon gros truc bien noisy dans les oreilles (façon d'oublier tous les sons hi-fi de la cambrousse ?) (lire sur ce sujet le billet de Frasby 30 10 2009)
et pour "compléter" le tout , ce poème de Brautigan
L'hôtel américain
Baudelaire était assis
sous un porche avec un poivrot
des bas-fonds de San Francisco.
Le poivrot était âgé
d'un million d'années et se souvenait
des dinosaures.
Baudelaire et le poivrot
buvaient du Muscatel Peri.
"Il faut toujours être ivre"
disait Baudelaire.
"Je vis à l'Hotel Américain"
disait le poivrot . "Et je peux
me rapeller des dinosaures"
"Enivrez vous sans cesse"
disait Baudelaire.
(in "il pleut en amour" editions L'Incertain )
"YeeeeEeeesss ! " hurle Beth Dilto
06/11/2009
E.T. / Patti / Moon
because the night ? non !
mais à cause (ou grace à ?) une "faraway moon"
me suis soudain souvenu d'un "air" : "so far away from home"
vague souvenir
d'une voix plaisante
tapetapetape sur le clavier nouveau de tous les souvenirs enfouis
ah ouaip il s'appelait Steve Forbert
so faraway from home ? E.T. rentrer maison ?
05/11/2009
AL ZIMMER
Un autre texte d'Al Zimmer (adaptation approximative en français langage)
(autres textes précédemment publiés ICI et là
aujourd’hui ..ou peut-être hier … j’ai écrit un poème … pas celui-ci … un autre
ça devait être hier … je l’ai écrit … aujourd’hui j’ai beaucoup travaillé … je n’ai donc pas écrit un poème … puisque je ne travaille pas mes poèmes … mais n’est ce pas une impression ? … celle d’avoir travaillé … la fatigue qu’on a certains soirs est-elle la preuve nécessaire et suffisante d’un travail accompli ? … et suis-je réellement fatigué ? … la vraie fatigue c’est comme la vraie poésie c’est flou … la lente coulée des heures d’un jour dans la caravane de ces chiennes de journées après les journées ça suffit il pour aboyer un poème ? … encore une fausse piste … mieux vaut se mettre « after hours » de Mal Waldron & Jeanne Lee sur la sono … le premier morceau c’est
« Caravan » … et japper de rire .. jaune … un vent (le mot "vent" ) se lève dans ton désert (le mot "désert") … un vent jaune … du sable te crisse sous les dents …
note du traducteur en français des textes d'Al Zimmer :
alors que je peinais assez sur la traduction approximative du texte ci dessus (en écoutant Jeanne Lee & Mal Waldron pour être dans "l'ambiance") j'ai reçu un mail d'une plus que grande amye qui contenait un citation de Walter Benjamin :
"Ne cesse jamais d'écrire parce que tu n'as plus d'idée. C'est un
commandement dicté par l'honneur littéraire de ne s'interrompre que
lorsqu'il faut respecter une échéance, manger par exemple."
ça m'a soulagé , cette citation (l'amye grande revenait d'ailleurs , en train , de Paris où elle venait de voir l'expo ...Soulages) et , de surcroit c'est juste l'heure de manger et il y a une excellentissime blanquette à l'ancienne (mais maison) (mais la maison est ancienne itou) de veau ! tout ça me rassure inexplicablement ("meugle meugle baby meugle ?")
04/11/2009
DU POIL AUX GENOUX
« Aujourd'hui, on cherche partout à répandre le savoir ; qui sait si, dans quelques siècles, il n'y aura pas des universités pour rétablir l'ancienne ignorance ? »
Citation de Georg Christoph Lichtenberg (1742 - 1799)
Si vous étiez abonné à une revuette délicieuse qui a (doux) nom de « Du Poil Aux Genoux » (DPAG pour les intimes) vous auriez lu dans la dernière livraison (un feuillet A4 plié en deux ) une drolatique présentation de Lichtenberg par un écrivain que j’adore : Jean Pierre Georges , auteur notamment d’un recueil fameux « Je m’ennuie sur terre » (paru aux éditions du Dé Bleu – feues les éditions du Dé Bleu devrais-je écrire)
"Le peuplier est comme l'alexandrin une des formes classiques de l'ennui"
question : qui a écrit cette phrase (qu’on trouve itou dans le DPAG) ?
Le premier/la première qui trouvera aura droit , au choix :
1 : à une vaste bise barbue
2 : à un verre de Macon que je boirai à sa santé
3 : à l’adresse à laquelle on peut s’abonner gratuitement à DPAG !
ah quels beaux chtiots mimis !
31/10/2009
enfants du monde
cliquez pour agrandir
Bientot "près de chez vous" l'expo de photos géantes de Gilles Porte (voir carte) : "portraits autoportraits"
et bientôt aussi des séries de petits films on the TV :sur ARTE TV5 et sur GULLI
en attendant courez en librairie pour acheter le livre
et allez sur le blog-carnet de voyage-tournage de Gilles et Sam : dernières étapes Cuba et la Turquie
ci dessous lien vers une maquette video
http://www.wat.tv/video/ibrahim-1lctp_1jzm2_.html
29/10/2009
sutra de l'arbre
sutra de l’arbre
1
arbre
arbre
arbre
arbre
arbre …
en vrai
est que l’on sait de quoi on parle
quand on dit « arbre » ?
2
à vrai dire l’arbre
revèle subtilement
la maladresse insigne
de nos langages
de l’arbre
nous parlons en langue de bois
ce qui n’est pas sans prêter à sourire
3
en temps de manque
l’arbre sait se dépouiller
mieux encore
c’est en automne
au moment de sa plus évidente splendeur
qu’il délaisse
et avec quel dédain
ce qui fait précisément cette splendeur
qu’il abandonne
qu’il lâche prise
se met à nu
4
et d’abord
où commence
et où finit
l’arbre ?
au centre de la terre ?
au milieu du ciel ?
5
ni la feuille
ni la branche
ni le tronc
ni le réseau tortueux des racines
ni le bourgeon
ni le gland
ni la buche
ni la cendre
ne sont l’arbre
et même
l’arbre
est au-delà
de qu’ils forment ensemble
et que nous nommons « arbre »
6
souvent la forêt
nous cache l’arbre
l’arbre est bien plus important
que la forêt
rasons la forêt
il restera encore l’arbre
l’arbre résiste
bien mieux
que la forêt
7
dans les légendes
nombreux sont les exemples
d’hommes
devenus arbres
et il s’agit toujours
d’une récompense
cela doit être dit
8
parmi les arbres
certains
sont plus « arbres »
que les autres
ce n’est ni une question de taille
ou d’essence
ou de stères
mais de « port »
arbres accomplis
(texte retrouvé récemment : voir sur lieux-dits ce que ces "retrouvailles" m'ont inspiré)
28/10/2009
cabotinage
Ces temps ci le soleil se couche dithyrambiquement ! il fait son cacou vespéral ! se la pète un max !
Aujourd’hui il s’est surpassé ce con ! et vas-y que je fais mon paon !
Fera moins le faraud dans la grisaille prochaine de novembre , ira se pieuter en loucedé , tout honteux d’avoir être été aussi piètre tout le jour durant .
Mais bon , soyons pas méchant avec ce vieux cabotin : à la bonne tienne old sun !
27/10/2009
précision
Saxtett zique
Mais par quel hasard suis-je en train d’écouter (via Spotify) et me délectissimer de cette écoute
Das Leipziger Saxtett
un chœur de mâles qui chantent des airs de Dvorak et Grieg
C’est pas du tout ma tasse de thé ce genre de zique et je suis pourtant bien scotché !
Mais , bon , je préfèrerai quand même ad vitam aeternam les zicos qui se mettent même à un âge « avancé » en cette position intéressante : se péter la gueule du haut d’un cocotier !
(je doute quand même assez qu’un des « chanteurs mâles » du « saxtett » ci-dessus mentionné soit grimpé « au haut » d’un cocotier , et s’en soit pété la goule de surcroît)
(ah le pied que ça serait si ce vieux pirate de Keith Richard accompagnait à la gratte le « das machin chose » ci-dessus nommé : je parie qu’il ne serait pas contre … et eux non plus , si ça se trouve)
mais je maintiens : cet ensemble vocal est vraiment super ! (même sans chute de cocotier)
26/10/2009
QUIZZ pouhétique (suite)
Comme je descendais des fleuves impassibles :
a) je sentis un sac plastique Auchan s'enrouler autour de ma rame.
b) je vis un tag à chier sur un pont métallique.
c)je pensai que les 4x4 n'avaient rien à foutre en ville.
Anna de Sandre
C'est un trou de verdure
a) transformé en décharge
b) devenu dépotoir
c) tout rempli d'immondices
My gritte Rick
MON COEUR, COMME UN OISEAU:
a:c'est du veau maringot
b:voltigeait du plumeau
c:est un p'tit coquelicot
MIGNONNE, ALLONS VOIR SI LA ROSE:
a:est en plastoche
b:sent le Canard WC
c: est un clone triste
Françoise my great webmastrice préférée
je rajoute :
O TEMPS SUSPENDS ….
1 : ton vieux caleçon en flanelle sur la corde à linge
2 : cette fuckin’ « boule chinoise » au plafond de l’appart de ma fille (3m30 de hauteur)
3 : toi haut et court et ne tire pas la langue
MIGNONNE ALLONS VOIR ….
1 : si demain est un autre jour (le même avec quelques variantes minimales)
2 : si la route poudroie (mets ton grand cache-poussière)
3 : si les choux poussent bien (t’aime la potée ma belle ?)
25/10/2009
TICE
Testez vos connaissances pouhétiques
CE SIECLE AVAIT :
a : toutes ses dents
b : un pneu crevé à l’avant
c : un chapeau tyrolien
HEUREUX QUI:
a : a fait les soldes chez super U
b : a une carte de fidélité Class Affair sur Air France
c : a des tuiles en marbre sur son toit
DEMAIN DÈS L’AUBE
a : je balancerai mon réveil par la fenêtre
b : j’éteindrai mon réveil en hurlant « shit à l’heure d’hiver ! »
c : je continuerai de ronfler comme un bienheureux
LIBERTÉ J’ECRIS :
a : des mails
b : des SMS
c : des twitts
(à suivre)
sauf pour les ceusses qui n'ont aucune "bonne" réponse
l'heure d'hiver
23/10/2009
19/10/2009
antipathos (pluriel : antipasti ?)
La lecture d'un texte posté récemment a inspiré à une blogueuse amie la notion de "patalyrisme" , elle en développe les principes dans son dernier billet titré "patalyrisme et antipathos"
on peut y lire notamment cette phrase que j'apprécie beaucoup :
" le patalyrisme asticote les épanchements des sanglots longs des violons à coups de dérision aiguë."
"Asticoter les épanchements" me semble en effet un impératif catégorique , surtout les "épanchements poétiques" de tous poils & plumes & plumages (souvent plumes de paons qui font la roue)
faiseur avec des mots faute de pouvoir faire sans
I
KIÉKRI parfois ne sait pas - plus
KOI écrire ou ne pas Zé
crire à grands ou petits crires jouissifs ou desespérés
Alors il lance de véhéments youououh ouh d’espoir
rintintinesque
KORRECTION immédiate :
La question n’est pas Là
Mais autre part
Laquelle part est masquée
D’un « loup »
Noir comme il se doit
Et KIÉKRI s’en mord
Les doigts
Gourds (qu’il les a les doigts)
De n’avoir pas anticipé
(il a du mal KIÉKRI avec
Les korrections
Et ses doigts
Gourds)
« j’me gourre toujours »
Qu’il dit KIÉKRI
« Et ne sais pas
Me korriger »
« tu l’auras tu l’auras tu l’auras
Ta KORRECTION »
Elles disent les voix
(avec une je ne sais KOI de sadisme)
(mais jovial)
RINTINTIN reste sur son KANTASOI
C'est-à-dire dans sa niche
(autrement dit : bibliotheques mediatheques cinematheques
En bois
Si ce n’est précieux
Du moins
KOSTO)
(faut l’être pour soutenir le poids
Des mots et des Zimages ) (ça pèse des tonnes obèses)
II
Le meilleur pote de KIÉKRI c’est KIALU
KOPAINS comme KOCHONS
qu’ils sont ces deux là
genre Rusty et Rintintin
mais sans ambiguité
pas KOBOW façon Brokeback Moutain plutôt PECOS BILL)
(« il n’y avait aucune ambiguité
Dans la relation de Rusty et de Rintintin »
confirment véhémentement KIÉKRI & KIALU
en ajoutant :
« Ni dans la relation entre
Don Quijotte et Sancho
Buck Danny et SonnyTumbler
Bob Morane et Bill Ballantine »
« Achille et Patrocle OK
C’est un peu plus limite »
précisent ils parce qu’ils ont des Lettres (toutes : de A à Z )
« ni dans la relation entre Zorro et le sergent Garcia »
ajoutent ils
in extremis
III
« je ne veux plus écrire « haut et hurlevente KIÉKRI
sur ses landes désertes
(il appelle comme ça son ici & maintenant
Façon de se la jouer
Beau & ténébreux &
Veuf & inconsolé et tout le tralala usuel
En vrai : une piètre campagne quelque part nulle part
Comme on en trouve partout
ne jamais le croire sur parole
et encore moins sur silence
il ment
comme un arracheur
de mots à la page blanche
(qu’ il arrache sans anesthésie
Le bougre)
(ça lui fait vachement mal
Il serre les dents façon KOBOW cf précédemment)
IV
Souvent KIÉKRI s’avoue
Vaincu
Et il vacille comme boxeur « sonné »
« KLOCHE t’es qu’une KLOCHE »
Il se dit piètre penaud
Plus cap de servir de battant
Pas pire Kloche que Kloche molle
pendue
à sa corde
Silence angoissant
KIÉKRI tire une longue langue bleue
« ça m’sert au KOU »
Faux râle de faux agonisant
C’est toujours simple jeu
d’EKRITURE
V
KIÉKRI parfois verdit de jalousie d’ekriture
Tiens
Par exemple
Quand il écoute
« San Quentin » de Johny Cash
Et qu’il entend les hourras des prisonniers
« san quentin I hate every nch of you »
Envie brutale d’évasion
Meme s’il fallait creuser un tunnel
A la petite Kuillère [1]
(ne me dites pas que vous vous sentez
si libres que ça )
mais KOMMENT dire ça
(la petite Kuillère les hourras des prisonniers la voix de Johny Cash sa guitare and so on)
Dans un poème-tunnel-d’évasion
« shut up and sit down » chante aussi J.C. (« the strakville city jail » )
VI
“on écrit toujours KONTRE”
Hurle KIÉKRI
« on lit toujours AVEK »
Retorque KIALU
Ils se regardent dans le blanc pas si blanc que ça
De leurs yeux
Et invariablement se marrent
Et KONKLUENT
« à la tienne ! »
(sur la table devant eux
Des pages noircies
Et du vin )
(ils s’accordent sur ça : « ça ne mange pas de pain » )
(Respectueux – sans hésitation aucune –
des vrais moissonneurs
Et autres vrais Batteurs)
VII
« on dirait des sales blattes »
« plutôt des cafards »
« des blattes je te dis »
« ou bien des mille pattes »
« ou des scolopendres »
« ouais ! c’est ça c’est ça ! des scolopendres ! »
Captation « sur le vif »d’un dialogue
entre KIÉKRI et KIALU
sur « la question » des mots
Nota : à la fin ce qu’on entend
« pendre »