n’avons droit (nul)
ni arrêt de quelque cour
ni encore moins voix
à chapitre
sur les images réelles
la lumière seule
tombante d’un soir
décide
de ce qu’elle nous donne
à voir
elle seule peut
nous condamner
à réclusion
sans appel
si nous outrepassons
nos myopies
ordinaires
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6 commentaires:
exactement c'est ça
tout à fait
"myopies ordinaires" !
J'ai moi plus de mal avec ce texte.
Je préfère le petit matin...
Je ne vois pas le lien entre la lumière tombante d'un soir et la réclusion...
Sans rancune ? ; )
d'accord avec toi Safir : je préfère aussi le texte précédent , celui là manque sa cible , il veut sans doute trop "dire quelque chose". L'impulsion de départ ,l'émotion première , principe actif du poème-à-écrire selon Reverdy et à sa suite bien d'autres , dont Antoine Emaz, est gachée par du "discours" .
Merci de tes remarques : un avis critique , négatif , est toujours très très précieux .
Quant aux "myopies ordinaires" , Seb , on sait bien - à peu prés - de quoi il s'agit et qu'il n'est pas fastoche de les corriger , y a pas de verres correcteurs efficaces : peut être écrivons nous pour essayer d'améliorer notre vue ?
"Négatif" est un peu fort, je ne suis l'enseignant de personne. Je dis comme je sens.
Emaz ? Connais pas.
Safir : Emaz, faut s'y mettre ! (eh! je dis pas ça pour rien, c'est HozanRoro qui m'a propulsé là-bas, chez Emaz!)
quant aux myopies ordinaires et notre vue toujours défaillante, off course, c'est pour voir un peu mieux. (est-ce qu'on avance? pas sûr! )
Antoine Emaz c'est tout bonnement une des voix "majeures" de la poésie contemporaine (plein de liens pour le découvrir en bas de la petite notice qui lui est consacré sur Wikipédia)
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